Elles envahissent depuis plusieurs années les placards, apportant avec elles le soleil des Baléares. Vous l’avez deviné, ce sont les avarcas minorquines ! A l’origine réservées aux paysans minorquins, elles se sont “poc a poc” imposées dans les vestiaires des bourgeois insulaires pour finir par conquérir le monde de la mode. Elles n’ont pas encore rejoint votre dressing ? Voici 5 bonnes raisons de les adopter.
Elles sont adorables
Revisitées depuis les années 50, les minorquines ne cessent de se réinventer. Des intemporels tons de bruns, beiges, noirs, marines, aux couleurs pops et bicolores ; des brillantes aux métallisées or, argent, bronze ; des imprimés fleuris ou animaliers aux rayures ou brodées ; vous trouverez forcément chaussure à votre pied. Dotées traditionnellement d’une empeigne qui recouvre pleinement le dessus du pied, celle-ci peut être désormais ajourée, tressée ou croisée. Côté matière c’est pareil, cuir, nubuck, toile ou raphia naturel, ces sandales espagnoles revêtent tous les matériaux, en prenant soin de garder ce qui a fait leur succès : souplesse et robustesse. Chaussures plates ou compensées, en corde ou en gomme, la semelle varie aussi selon les envies. En jupe ou en pantalon, vous allez les adorer !
© Photo – OKAA SPAIN
Elles sont confortables
Depuis leur origine, les avarcas se veulent confortables, robustes et légères. En créant ces chaussures, les paysans minorquins avaient dans l’idée qu’elles laissent respirer le pied et résistent aux chaleurs élevées.
Aussi faciles à chausser qu’à retirer, les minorquines assurent la tenue de votre pied grâce à l’équilibre parfait de leur sangle et leur empeigne. Ni trop fins, ni trop épais, ces derniers ne blessent ni l’arrière du talon, ni le dessus du pied. L’empeigne recouvre tous les orteils. Avis à celles qui voudraient les cacher !
Chaussures d’été indispensables, des petits malins mordus du style les ont revisitées pour les porter toute l’année en proposant des minorquines fourrées. Ces modèles douillets en peau lainée réchaufferont les pieds des grands et des petits, les jours d’hiver près de la cheminée. Le confort de ces sandales est tel, que leur version chaussons a même été imaginée !
© Photo – Minorquines
Elles sont artisanales
Les minorquines sont des chaussures traditionnelles. Leur fabrication artisanale a su s’adapter aux nouvelles technologies et combiner tradition et innovation pour proposer des modèles classiques et stylés. Le Consell Insular de Menorca a créé le label « Avarca de Menorca » en la collaboration de l’association de fabricants de chaussures, dans le but de distinguer sur le marché cette chaussure originaire de l’île de Minorque, aujourd’hui victime de son succès. Avec ce label, les entreprises certifient la qualité de leurs avarcas, aussi bien pour ce qui est des matériaux utilisés que leur provenance et leur processus de fabrication.
© Photo – Pisamonas
Elles sont responsables
Depuis quelques années, les fabriques minorquines ont pour ambition de devenir éco-responsables. Deux nouvelles lignes de sandales sont venues compléter les modèles exposés : les avarcas véganes et les avarcas écologiques.
Pour les modèles vegans, les minorquines sont fabriquées uniquement avec des matériaux naturels et biodégradables comme le coton pour la tige et les microfibres écologiques pour la semelle.
Concernant le modèle écologique, la société minorquine Castell fabrique depuis 1985 les semelles de ses chaussures uniquement avec des pneus recyclés. L’entreprise RIA Menorca, elle, a récemment inauguré des minorquines 100% écoresponsables fabriquées avec du tissu SEAQUAL (composé de fils de polyester de haute qualité fabriqués à partir de matériaux recyclés tels que des bouteilles et du plastique récupérés en mer) et des semelles en PET.
© Photo – RIA Menorca
Elles sont abordables
Les prix des avarcas minorquines varient à partir de 35€ pour les modèles hommes et femmes les plus classiques des marques espagnoles. On citera par exemple les incontournables, Ria Menorca, Castell, Mibo ou encore Nagore. Pour les marques françaises, comptez 58€ pour les premiers prix.
Pour les modèles enfants et bébés comptez minimum 30€ pour chausser les petits petons de vos têtes blondes.
Accessibles et robustes, pour les grands et les petits, il serait dommage de ne pas les collectionner !
© Photo – Saltarines
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